Les entreprises s'engagent dans une démarche RSE en allant au-delà des prescriptions légales. Il s'agit d'une action volontaire, qui permet à une entreprise de pouvoir dire qu'elle a un comportement socialement responsable. La RSE ne représente pas une nouvelle « couche » dans un système de management, puisqu'elle a trait à la gestion même de l'entreprise. Elle crée bien davantage une logique managériale cohérente et porteuse de sens.
L'élément majeur concourant à développer les démarches RSE est la généralisation du processus de reporting sociétal. Il existe en effet une réglementation croissante pour les grandes entreprises dans ce domaine. La plupart des grands pays européens se sont dotés de législations plus ou moins contraignantes. Le Danemark, dès juin 1995, a adopté une loi incitant les entreprises à la publication d'un rapport environnemental. Plus récemment, la France, depuis le 1er janvier 2003, a contraint les entreprises cotées de droit français à publier dans leur rapport annuel un certain nombre d'informations sur « la manière dont elles prennent en compte les conséquences sociales et environnementales de leur activité ». Cette obligation a été introduite par l'article 116 de la loi du 15 mai 2001, dite loi NRE (Nouvelles Régulations Economiques).
Par ailleurs, les entreprises s’intéressent de plus en plus à la RSE (que ce soit par militantisme ou par opportunisme). Les points positifs sont aujourd’hui largement médiatisés et des recherches scientifiques commencent à affiner des conclusions déjà connues. Les bénéfices les plus communément cités sont les suivants :
- la fidélisation des clients, l'impact sur la réputation et l'image
- le développement d'un avantage concurrentiel
- la fidélisation et la motivation des salariés
- le développement de relations plus étroites avec la communauté et les pouvoirs publics
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