Un adulte d'Europe occidentale émet en moyenne 8,35 tonnes de CO2 par an. Bien sûr, il existe de nombreuses mesures que tout un chacun peut prendre afin de réduire ce bilan : utiliser davantage les transports en commun, veiller à bien éteindre les lampes et les appareils en veille, faire son tri sélectif, ... Mais il existe une autre solution.
Il est absorbé par les plantes, qui, grâce à la photosynthèse, vont développer leur masse carbonée (elles vont croître). Depuis quelques années on sait également que les océans jouent un rôle régulateur en absorbant une bonne partie du CO2. Les rejets de CO2 ne sont donc pas problématiques en eux-mêmes. Ce qui est mis en question, notamment depuis 1992, c’est l’importance et la croissance de ces rejets dans l'atmosphère. Cette pollution est susceptible d'avoir des effets désastreux que chacun mesure désormais. L'un des derniers exemples sur lequel les scientifiques ont attiré notre attention est la disparition des coquillages ! En absorbant le surplus de CO2 produit par l'activité humaine, les océans s’acidifient. Cela ralentit, voire rend impossible, les processus de calcification dont ont besoin les coquillages pour produire leur coquille. La revue Nature a récemment publié un article alarmiste dans lequel les scientifiques affirment qu'en 2050 les coquillages pourraient avoir totalement déserté la planète bleue.
Tout cela n'est pas irrémédiable. À notre niveau, nous pouvons faire quelque chose : planter des arbres et devenir ainsi « neutres sur le climat » ! Pour résumer, pour chaque tonne de CO2 émis, il faudrait planter un arbre qui se comportera, à terme, comme un piège à CO2 (précisément le rapport est un arbre pour 0,73 tonne). Il existe de nombreuses associations qui vous permettent de le faire et il en coûte environ 15 € pour planter un arbre.
J'ai été sur le site de www.futureforests.com qui vous propose de calculer « son empreinte climatique ». Le site est pédagogique et permet même de faire des calculs assez précis… En octobre, je me suis rendu au Chili en passant par Madrid et au départ de Paris (la calculette climatique est assez performante pour prendre tous les détails du parcours en compte). J'ai donc découvert que mon aller-retour au Chili m'avait conduit à émettre individuellement 2,57 t de CO2. Pour le compenser il aurait donc fallu que je plante quatre arbres. Au même titre que le président Chirac tente d'imposer une taxe sur les vols internationaux destinés à l'aide au développement des pays du Sud, on pourrait imaginer une taxe de « neutralité climatique » qui permettrait de planter des arbres.
Je vous invite à vous rendre sur ce site, c'est finalement assez amusant. Et, si vous avez envie de vous engager, voilà une excellente initiative à un prix raisonnable. Cela dit, vous pouvez tout à fait planter un, quatre ou onze arbres dans votre jardin.
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