Les aspirations sont multiples :
- Plus d’intérêt dans le travail, ce qui peut se traduire par l’ambiance, la confiance accordée au salarié, la reconnaissance et l’adhésion aux défis proposés par les managers
- Plus de responsabilité et de capacité d’initiative, revirement fondamental succédant à une longue période où autorité et obéissance dominaient.
- Moins de stress inutile
- Un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée
Ces aspirations rejoignent d’ailleurs les enjeux de l’entreprise qui veut plus d’innovation, plus de proximité, plus de réactivité, plus de flexibilité pour mieux répondre aux exigences des marchés. Certaines entreprises n’hésitent pas à prôner la désobéissance.
Les aspirations déçues
Philippe Détrie reprend une étude qui estime qu’en moyenne, il y a autant de salariés engagés que de salariés démobilisés, soit 18%. La très grande majorité des collaborateurs (64%) est donc non-impliquée. En France, « les chiffres sont les plus cruels des onze pays étudiés : 12% impliqués, 57% non impliqués et 31% de démotivés solides ».
Selon la Sofres
Le coût
- de la démotivation
L’institut Gallup estime que la démotivation (je préfère le terme démobilisation), qui se traduit par une plus faible productivité ou de l’absentéisme, coûte entre 79 et 104 milliards d’euros à l’économie et au système social français. Cette tendance semble continuer à croître.
- du stress
Le stress lié au travail est défini par la Commission Européenne
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