L'article se passe de commentaires... A lire absolument
Vous découvrirez également ce que sont les MDP (mécanismes de développements propres)
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03 février 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)
Libération publie ce matin un article consacré au fameux Powernext Carbon, le marché où s'échange les tonnes de CO² (on parle aussi de droits à polluer ou de certificats). Le marché évolue à la hausse puisqu'en 6 mois la tonne de CO² est passée de 23 à 27€. Il faut dire que les amendes infligées (par rapport aux objectifs fixés à chaque entreprise) est de 40€ la tonne mais passera à 100€ en 2008.
Affaire à suivre...
03 février 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)
Retrouvez (ou retournez sur) le blog consacré à la RSE (Responsabilité Sociale d'Entreprise) et plus généralement à :
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23 janvier 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tout le monde s'accorde, depuis le sommet de Johannesburg en 2002, à dire que l'Agenda 21 défini à Rio dix ans plus tôt a aboutit a de bien maigres résultats. Des gens comme Nicolas Hulot ne cesse de rappeler que des mesures drastiques doivent être prises.
Vous avez entendu parler de certificats blancs, de droits à polluer. Personne ne dit plus aujourd'hui qu'il faut retourner à l'age des cavernes. Il faut simplement consommer moins et plus intelligemment. Mais c'est tout le système qu'il faut faire évoluer.
L'Etat français s'y emploie en demandant aux industriels de pousser leurs clients à faire des économiques. Deux articles sont sortis aujourd'hui dans Libération.
23 janvier 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)
Libération, dans un article du 14 janvier, nous propose un exemple de contradiction : "Vous ne pourrez jamais installer des panneaux photovoltaïques sur les toits de bâtiments situés à moins de 500 mètres d'un monument historique. C'est soumis à l'appréciation des architectes des bâtiments de France, et ils refusent systématiquement l'installation de capteurs, même s'ils acceptent des toits en tôle ondulée ou des antennes de téléphonie mobile. Par ailleurs, en France, les questions écologiques ont été confisquées par les industriels du bâtiment et quelques institutionnels qui ont créé la démarche HQE (haute qualité environnementale), que tout le monde prend pour un label ! Or, elle ne fixe en fait aucune exigence de performance."
L'article est titré "En France, l'écologie a été confisquée"
17 janvier 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)
Directrice de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales), Laurence Tubiana, économiste, pointe les dangers qui s'annoncent
http://www.liberation.fr/page.php?Article=351320
extrait :
"La planète est-elle trop petite pour que le monde entier se développe ?
Ce qui est sûr, c'est qu'à moins d'un illusoire miracle technologique, le développement reposant sur une base énergétique abondante et bon marché n'est pas viable pour plus de 2 milliards d'habitants qui auraient des niveaux de consommation par personne équivalents à ceux de l'Europe ou des Etats-Unis. Car au-delà de l'énergie, les ressources halieutiques et forestières sont elles aussi menacées. Pour autant, il n'y a pas qu'un modèle unique de développement : Japonais, Européens ou Américains montrent qu'il existe plusieurs modèles possibles. Le coût énergétique des villes compactes comme Londres ou Paris n'est pas le même que celui de Los Angeles... Des alternatives sont possibles pour les grands pays intermédiaires."
Libération, le 14 janvier 2006
17 janvier 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le président Chirac a exigé que la SNCF et la RATP cesse d'utiliser "la moindre goutte de pétrole d'ici à 20 ans".
Pourtant, "la moitié seulement du réseau national est électrifiée. Le coût d'électrification d'une double voie est considérable, il comprend notamment les dépenses de mise au gabarit des ponts. Pour certains trafics (produits dangereux), l'usage de la traction électrique est exclue pour raisons de sécurité." Sans compter que les locomotives ont une durée de 30 ans et que la SNCF vient de commander 750 locomotive diesel...
09 janvier 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)
Libération présente, le 30 décembre, le portrait d'un homme hors du commun. Yvon Chouinard est le PDG de Patagonia, marque de vêtements et d'équipement américaine. C'est un écologiste convaincu qui en 1994 a décidé d'arrêter d'acheter les cotons cultivés avec des pesticides. Cette décision a failli tuer son entreprise mais il a tenu bon la barre...
http://www.liberation.fr/page.php?Article=347969
Retrouvez également le site de Patagonia qui mélange vente et actes militants (notamment la taxe volontaire de 1% du chiffre d'affaires en faveur de la planète): www.patagonia.com.
02 janvier 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’entreprise ligotée
Jean Marc Vittori
Les Echos des 10, 11 et 12 novembre 2005 (www.lesechos.fr)
Dans cet article publié dans les pages Idées, l’auteur nous décrit nos grandes entreprises comme des géants ligotés qui « bougent difficilement ». « Les parties prenantes exercent dessus une pression de plus en plus forte ». « Cette atonie des grandes entreprises n’est toutefois pas mondiale. En Chine, les géants foncent sans entraves et polluent sans soucis ». L’auteur conclut en nous prédisant « une asphyxie, comme le prédisent les marxistes depuis plus d’un siècle. »
Nous rejoignons l’auteur sur plusieurs points. « Dans un monde qui de plus en plus de mal à trouver ses repères, où les Etats perdent les pédales, l’attention se focalise logiquement sur ces géants par nature très visibles ». L’exigence de la société civile vis-à-vis des entreprises est de plus en plus prégnante. Conjuguée aux progrès des NTIC, les entreprises sont plus vulnérables et « la prise de pouvoir des consommateurs n’est pas un vain mot ».
Pourtant nous sentons poindre, dans l’article, la complainte de « la vierge effarouchée par un dragueur trop entreprenant ». La vierge est ici la grande entreprise occidentale qui doit respecter les bonnes convenances au risque de perdre sa réputation. Le dragueur ce sont les concurrents, forcément chinois, qui, eux, s’affranchissent de tout code moral ; la fin justifiant bien les moyens. L’argument est facile et fait appel au registre de la peur. A cette présentation nous opposons trois arguments. Nous ne sommes pas militants, encore moins alter-mondialistes. Nous ne tiendrons pas le discours trop simpliste de la « vilaine entreprise » qui fait du mal partout autour d’elle. Fort heureusement, la plupart des entrepreneurs et des patrons sont des gens parfaitement responsables et désireux du bien commun. Ce qui est problématique ce sont les circonstances et les règles sacro-saintes du libéralisme (comment donner une rentabilité de 15% dans une économie mondiale où les plus gros pays clients tournent autour de 2 à 3% de croissance ?). Nous sommes interpellés par un début de siècle dans lequel le monde semble marcher sur la tête, et nous ne sommes pas les seuls puisque des gens sérieux s’inquiètent (ces jours sortent trois livres sur les dérives du capitalisme et notamment : Patrick Artus et Marie-Paule Virard, « le capitalisme est en train de s’autodétruire » aux Editions La Découverte. Le premier est l’un des économistes français les plus réputés, la seconde est la rédactrice en chef des Enjeux – les Echos. Jean Peyrelevade a également activé sa plume sur le sujet…). Pendant longtemps la société ne s’est pas préoccupée du développement durable et elle évolue, ce qui est positif. Qu’elle interpelle les grandes entreprises, qui sont devenus des acteurs majeurs en un siècle seulement, rien de moins normal ! COnséquence logique : les Etats légifèrent, à bon droit.
Deuxième argument ? Les pays en voie de développement et leurs entreprises sont forcément irresponsables ? Essayons d’y voir plus clair… On parle de guerre économique et c’est vrai que cela y ressemble. A chacun ses armes : les marques et l’innovation d’un côté, le prix et les actions de déstabilisation de l’autre. Les entreprises chinoises, indiennes, brésiliennes et consorts polluent ou font travailler des enfants pour assurer des prix bas ? Il y a de cela. Est-ce que c’est une posture durable ? Nous n’y croyons pas. Que le sommet de la terre se soit tenu à Rio n’est pas un hasard. Dans ces pays la conscience en matière de protection de l’environnement et des hommes est probablement plus développée que ne l’était celle des pays occidentaux au même stade de développement. La Chine s’investit dans les énergies renouvelables, le Brésil protège du mieux qu’il peut ses forêts et s’active pour alimenter ses ascenseurs sociaux. Nous allons donc assister dans les prochaines décennies à une convergence sur ces questions de normes et de législation. Mais c’est vrai il reste un décalage momentané qu’il faut gérer en France et ailleurs. Doit-on retarder nos efforts en attendant les moins bons en la matière ? La réponse se lit déjà sur vos lèvres…
Reprenons l’argument qui nous paraît le plus fort : oui les entreprises ont des contraintes toujours plus fortes. Est-ce que cela les rend moins compétitives ? Bien sûr que non !La contrainte est une des sources principales de l’innovation. Les entreprises européennes et américaines ont déjà perdu la bataille des prix, c’est entendu. Il reste une autre bataille à gagner : celle de la différenciation et donc de l’innovation. Michael Porter avait déjà imaginé ce qui est en train de se produire. Il n’y a que deux voies : les prix ou la différenciation. Si nos entreprises veulent faire la différence ce n’est pas en les laissant s’endormir sur des lauriers auréolés de leur passé et mâtinés de protectionnisme qu’on les aidera…
Allen pour l’équipe Kyos Conseil
NB 1 : et retrouvez toujours notre blog consacré à la RSE (Responsabilité sociale d'entreprise) : www.kyos-conseil.blogs.com
NB 2 : pour aller plus loin sur les parties prenantes, relisez notre article (thème du mois de novembre http://kyos-conseil.blogs.com/kyos_conseil/2005/11/les_parties_pre.html
15 novembre 2005 | Lien permanent | Commentaires (0)